Sénégazelle 2013 - partie 3
Lundi 4 mars 213
Comme tous les matins de la semaine à venir au Sénégal, le réveil de princesse de Marina sonne à 5h45 (1 heure de décalage, 6h45 heure française), en douceur ...tellement en douceur que le 1er matin je ne l'ai pas entendu. Je serais bien restée plus longtemps sous la moustiquaire.
Bonjour biquette
On s'habille, petit déj', et puis on se prend en photo avant la 1ère course. C'est là que je découvre ma crème solaire 100% fabriquée en Midi-Pyrénée, bio, un peu difficile à étaler, efficace et tout ce que vous voulez sauf qu'elle vous gâche une photo ! Du coup, après, mes copines me prêtaient leur crème au moins pour le visage. Par contre, pour les personnes comme moi qui ont du mal à étaler la crème c'est parfait, on voit bien les endroits où on a oublié de crémer, fini les bronzages avec marque de doigts sur l'épaule !!!!
Le départ du camp de Simal : 7h30 pour les randonneuses et 8h (ou 8h30) pour les coureuses.
Etape de 10,5 km : découverte de la course dans le sable, sous le soleil
on croise des zébus
on essaie de profiter de l'ombre des baobabs
Arrivée à l'école de Samba Diallo en musique, mes copines, Marina et Célia, qui ont commencé la course à pieds il y a quelques mois pour courir la Sénégazelle, sont heureuses et émues d'avoir réussi cette première étape !!!
De la danse pour nous accueillir
il n'y pas d'âge pour danser
des enfants qui ont l'air content de nous voir
Puis arrive le moment où on nous rassemble, le directeur de l'école tient à nous remercier et a du mal à parler à cause de l'émotion (moment larmes aux yeux)
Cours de récréation
Distribution des fournitures et échanges avec les élèves
Et dans de nombreuses classes, les enfants nous ont chanté "Qui peut faire de la voile sans vent" ...effet larmes garanti - link
Retour en charrette
à travers le village, Toubabs nous disaient les enfants, à qui on répondait "toubabs" ... puis on a appris que ça ne voulait pas dire coucou mais blancs
on se rapproche du fleuve
passage sur un pont assez étroit
Après un excellent repas (crevette à l'ail, du poisson avec du riz, pomme), toutes les gazelles et leur sac en camion ou taxi-brousse pour rejoindre les pirogues
Direction lîle de Sangomar
Tout doit rentrer dans les pirogues, mêmes les bidons d'eau...un local très dragueur, Babacar, viendra en aide aux gazelles qui doivent lui promettre de regarder ses créations à leur retour.
Jean-Michel nous explique où on va, nous montre les îles où nous allons courir, on discute de l'organisation, on le félicite, il nous parle de son parcours sportif, notamment le marathon des sables, course en plusieurs étapes dans le désert marocain, dont 1 de 80km, en auto suffisance, j'admire !!! On en avait déjà parlé la veille avec Claude, membre du staff qui s'occupe du balisage qui m'a appris la participation d'une Sénégazelle, Edith, notre championne de la semaine, à l'édition 2013 (ce qui explique son désir de continuer à courir après l'arrivée : en fait elle s'entraîne, bravo !!!!).
et ça y est ! On arrive